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14 juin 2013
Chers Amis !
Vous l'aurez peux être déjà lu, grâce à vous, à nous et pour eux, les travaux débuteront très prochainement. Le comité de l'association a approuvé à l'unanimité l'accord financier mis en place. Grâce à vos dons, le projet de réhabilitation d'eau débute. Merci à vous toutes et tous.
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Juillet 2013
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​ Voici les 1eres photos des travaux. Les villageois participent selon les directives qui leur ont été données. Tout semble aller bien.
Pour le moment, il s’agit de la phase de réhabilitation de ce qui existe.
Bonne nouvelle, la pompe fonctionne. Juste une petite pièce à changer. Pas de forage à refaire.
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Août 2013
Samedi 24 août, lors du jubilé dirigé par le synode, il y a eu l'
occasion d' inaugurer et de prier devant la fontaine près de l'église.
C'était à la fin du culte. L’ inauguration (à sec) a été présidé par
le pasteur synodal. Il n’a pas manqué de remercier l’Association qui a
bien voulu agir en faveur de la population d’Ambohi.
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Septembre 2013
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Oui "l'eau a coulé" cet après midi à Volomborona. C'est dans cet hameau que cette expression a été premièrement prononcée pour l'Association Ambohimahatsinjo. Félicitations pour cet après midi"précurseur". Je rends grâce au Seigneur. Il m'a fait voir l'accomplissement de cette Parole du prophète Esaïe, je cite :
"Les malheureux et les indigents cherchent de l'eau, et il n'y en a point ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l'Éternel, je les exaucerai. Moi, le Dieu d'Israël, je ne les abandonnerai pas.Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, Et des sources au milieu des vallées ; Je changerai le désert en étang, Et la terre aride en courants d'eau ". Esaîe 41.17-18
(…) Des mots de remerciements à l'endroit de l'Association de la part de la présidente fokontany et du chef secteur. Des consignes de soins également pour la longévité de la pompe.
Il est seulement à noter que l'eau n'est pas encore claire, les techniciens soulignaient qu'il faut un peu de temps pour le rodage et pour la propreté de l'eau.Donc je verrai la suite ' ici quelques jours. En tout cas l'eau est abondante.
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Fin septembre 2013
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Magie au creux de la nuit,
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l'eau est clair !
sous les yeux de la lune...
Hourrrrrrra !!!!!!
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3 Octobre 2013
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Quoi de neuf ? L'eau coule. Les forages apportent cette eau pure et vitale à une population contrainte à boire une eau souillée et boueuse. Le réservoir n'est pas plein. Une chute de tension a été repérée a l'arrivée du disjoncteur 220 v) et à sa sortie (87 v !). Les techniciens doivent en trouver la raison et résoudre le problème. Ambohi n'a toujours pas accès à l'eau potable.
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Octobre 2013
Autour d'un forage, sous le kisoque en construction... essais de la pompe, l'eau est claire, pure. Les problèmes de diarrhée se résorbent.
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Octobre 2013
Témoignage à mon retour de Madagascar 2013.
par François Rousselle
Avant d’arriver. Il fallait partir, seul, prendre l’avion seul, traverser des aéroports seul ; du jamais fait. Un peu anxieux, particulièrement détendu mais fatigué. La course depuis plusieurs mois. Boulot. Boulot. Boulot. Bref, levé tôt dans la nuit, transport jusqu’à Bâle. Un peu d’attente puis embarquement.
Maintenant, il n’y... a plus rien à faire sinon suivre. Le voyage est agréable. Le soir arrive. Nous voyons la nuit se profiler au loin. Puis nous y sommes. Atterrissage à l’aéroport, attente au mauvais guichet.
J’ai mon visa et j’attends là où les voyageurs ne l’on pas… Personne d’autre que moi. Je présente mon passeport. Je le récupère et ma valise aussi.
Dehors, du monde attend et voici mon amie qui est là .
La joie des retrouvailles, une année après ! J’arrive à l’hôtel. Je retrouve ma chambre de l’an passé. Exactement la même. Une nuit de repos bien mérité. Je dors et le lendemain, l’aventure commence.
Visite du dispensaire à Ambohimahatsinjo.
Accueil chaleureux, présentation, visite, projet du dispensaire. L’arrivée du vazaha s’est fait connaître.
Dehors, du monde attend, une partie des Tantsaha sont là , larges sourires et joie dans les yeux. Ils sont fiers de me montrer le forage voisin.
Démonstration. L’eau coule. C’est « l’hygiène ». Oui, les problèmes gastriques diminuent.
Il y a du monde pour essayer la pompe. Pour une fois ce ne sont pas les Shadocks avec la voix de Claude Pieplu qui parlent. Tout le monde se rafraîchi de cette belle eau claire et limpide. Nous nous reverrons 5 fois sur 6 jours.
Nous aurons partagé un accueil digne d’un souverain. Collier de fleurs fabriqué par les enfants, haie d’honneur jusqu’à l’entrée de l’église, salutations du pasteur, message de ma part, chants des enfants, du groupe des femmes, danses, chœur des jeunes, échange de cadeau.
Me voici avec un pagne autour de la taille, un chapeau, un Malabary (grande chemise qui me tombe à mi-cuisse) et un lamba sur l’épaule gauche. Tonnerres d’applaudissements, joie et rires, remerciements réciproques.
Nous prenons le repas de midi avec les responsables du groupe. Puis nous partageons les impressions, les souhaits, les espérances, les demandes. Les Tantsaha souhaitent fonder une association. Les soutiendra-t-on encore ? Bien sûr !
Elle leur permettra de participer officiellement aux foires agricole, d’avoir un accès à la formation – accès qu’ils m’ont pas…
Tonnerre d’applaudissements encore une fois. Une motopompe, là , ça devient sérieux.
L’aînée répond que la pluie arrive… Patience.
Une fabrique pour conditionner leurs produits. Holà , je ne me sens pas compétent. Le groupe a un champ, une étable ; ils vont poser une clôture, s’organiser pour nourrir et surveiller les bœufs…
L’Association peut-elle faire quelque chose pour les aider à acheter les bœufs ?
Je souris. La manière de demander est si délicate, amusante, respectueuse. Les formes et manières sont exprimées.
J’accepte. J’en parlerai à mon retour. D’ailleurs, c’est fait. Le dimanche même un entrepreneur me garantit l’achat d’un bœuf.
Tiens… les portes s’ouvrent ! Lundi, nous partons dans les champs. Je visite les cultures avec les Tantsaha, traverse les rizières, encore sèches pour la plus part, mais les 1e commencent à être inondées.
Dans les parcelles de choux petsay, cousin malagasy du chou de Chine, les choux brocolis, une parcelle de haricots verts,... Nous sommes bien ensemble. Il fait beau.
Le groupe me montre les chenilles qui dévorent les feuilles. Nous discutons de tout et de rien. Je regarde. Le paysage est beau. Tout est calme et serein.
Nous sommes bien ensemble. L’on s’assied sur la crête du talus. Séance photos. Tout le monde est content.
Et puis, une question. Importante. La fertilisation des champs manquent. Il faudrait plusieurs dizaine de m3 de cet engrais naturel à base de fumier de bovins et de poules. Le prix est assez élevé et le transport… plus encore. Réflexion. Oui, pour la moitié. Applaudissements. Encore. Les visages rayonnants, le groupe avance en chantant "Feno haravoana".
Nous remontons vers le village. Nous allons à l’église. Des femmes ont préparé le repas dans une cuisine de fortune ; à l’extérieur cela mijote dans des marmites sur des feux de bois. Le repas est servi dans l’église, une table d’honneur a été dressée. Riz, brocolis, bouillon, viande, légumes, bananes.
Un repas copieux, un repas de fête. Nous sommes tous là . Nous mangeons ensemble. Des mots d’accueil, de remerciements, de reconnaissance, bienveillants sont échangés ; des promesses sont faites ; là , l’émotion me submerge un moment. Mais dans le fonds, ce n’est que du bonheur. Nous nous attardons. Le temps passe. Personne n’a envie de se lever et de partir.
Nous sommes bien ensemble. « Iray vatsy iray aina », un dicton malagasy disant : "Quand on a le même vivre c'est parce qu'on a la même vie." Finalement, c’est vrai. Simples et heureux, voilà ce que nous sommes.
Ce sera dur de se quitter jeudi…
En attendant, séance photos. Je prends tous les visages en portraits.
C’est la fête. Chacun rayonne. Que du bonheur. Aller, un petit passage au puits. Ma guide me réserve une surprise. Elle a fait venir un groupe électrogène en taxi-brousse. 700 kms. Un membre de la famille en a un. Les essais ont eu lieu mais, hélas, le résultat attendu n’est pas au rendez-vous. Le groupe a été réparé. Il a perdu de sa puissance…
C’est reporté à plus tard. Rencontre au village avec les habitants présents.
Je suis aussi impatient qu’eux de voir l’eau couler à ces deux robinets. Applaudissements et espérance. La réflexion est en cours. L’étude aussi. L’eau montera la colline !
Séance photos, avec les habitants présents, avec les enfants, radieux, un peu timide de venir à côté du vazaha. (vazaha=l’étranger) Après les visites des hameaux d’Amhohimahaisinjo, Antanetibe, Volomborona, il reste encore à voir mais le temps manque.
Sur le retour, j’éprouve le besoin de m’arrêter et de regarder. Je vois ces champs de légumes, ces rizières en attente, les collines dégagées, quelques maisons, des personnes à l’œuvre.
Tout respire le calme. Je sais que je suis à la bonne place. Pourquoi ? Ça c’est plus difficile à expliquer. Ce n’est pas rationnel. C’est le doigt de Dieu qui m’a montré cet espace, ce lieu, ces personnes à aimer, à aider, à soutenir, à encourager, à visiter, à découvrir. Courbés qu’ils sont, ils espèrent. Ils ont mangé pour la 1e fois ensemble.
Ils se soutiennent mutuellement, les anciens trop faibles, ou malades, les familles en deuil, … Ils sont dignes.
Finalement, ils se demandent qui je suis : "Qui est cet homme qui nous aime tant, qui nous aime passionnément ? Nous n'allons jamais le décevoir. Nous sommes solidaires. Nous sommes heureux avec cet homme, un vrai Cadeau que Dieu nous donne". Je suis devenu le vazaha malagasy, l’étranger malagasy. Je suis adopté.
Bah oui, l’aventure continue. Partir est difficile. Je leur serre les mains ; je les remercie : « Misaotra besaka tompoko » (merci beaucoup). « A vetivety » (à bientôt). Pour sûr ils vont me manquer. Mais j’ai assez d’énergie et d’espérance. L’aventure continue. Je reviendrai. C’est sûr ! D’ailleurs, jour du départ, une maison a brûlé. Pourra-ton faire quelque chose ?
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Novembre 2013
L’association Ambomahatsinjo, Madagascar, vous propose un repas malgache (corbeille à la sortie)
Le jeudi 21 novembre, à 18h30, au Centre réformé de Delémont. Avec, en partie, des produits venus directement de Madagascar et offerts par nos partenaires locaux, reconnaissants.
Vente d’objets artisanaux : Voiturettes (matériaux recyclés), petites corbeilles, service de table en corne de zébu, confitures locales, noix de muscade, poivre noir et blanc, cannelle, nappe Richelieu, sous-verres, nappes de table et serviettes brodées assorties, porte-monnaie cuir, batik, cartes de vœux (motifs fleuris et paille).
=> Les bénéfices seront intégralement versés pour le financement de l’accès à l’eau potable (contre les maladies intestinales) des habitants d’Ambohimahatsinjo et de la construction de toilettes (hygiène). Inscrivez-vous ! (jusqu'au 18). Merci !
Un exposé du vécu, des contacts,
de l'avancé des travaux en image
lors de la dernière visite sur place.
avec François Rousselle.
Merci à vous, participants à notre
" soirée repas"
et bienvenue à d'autres les prochaines fois.
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Décembre 2013
à Ambohitra et Ambohimarina.
Le 1e avec sa dalle et la tête de pompe, le 2e sans dalle ni tête.
Mais ce soir, il est terminé.
2 autres nous attendent à Ambohitsimelika
et Ambatokary suite à une discussion d’il y a quelques jours.
Nous allons réussir à les faire. Après ce sera de la maçonnerie.
Les travaux du 4e forage ont commencé le lundi 23 décembre.
Mardi, il était percé.
Mercredi une partie de l’équipe a coulé la petite dalle en béton et le support de la pompe.
Pendant ce temps-là , l’autre partie de l’équipe est allé travaill...er sur le 5e forage. Pour le 30 décembre, tout sera terminé. Il faut encore patienter un peu pour tirer une eau claire.
Le temps que les sédiments se posent.
Le gravier filtrant fait son effet rapidement. Les forages 6 et 7 sont à l’étude.
A Ambohimahatsinjo, c’est avec patience que nous attendons la réalisation de l’amenée électrique pour brancher la pompe qui alimentera le réservoir pour la desserte des deux borne-fontaine du hameau.
Le coût moyen d’un forage est de 1'600 fr et les travaux d’amenée de l’électricité, 1'400 fr.
Matériaux pour les forages d'Ambohitra et A. Marina
Matériaux pour les forages d'Ambohitra et A. Marina